Accueil > Revues > Courts > Court de la semaine : Orbit Ever After/Q&A et B.A.
Mydylarama shorts
Court de la semaine : Orbit Ever After/Q&A et B.A.
jeudi 10 juillet 2014, par
Toutes les versions de cet article : [English] [français]
Perdue dans l’espace, une capsule spatiale cradingue abrite les amours contrariées de Nigel, jeune adolescent romantique. Nigel est prisonnier de sa famille, des ploucs dégénérés de l’espace, qui refusent de le laisser rejoindre celle qu’il aime. Entre les zinzins de l’espace et les Deschiens, Orbite ever after séduit par son univers cradingue et a remporté le Grand Prix du festival Encounter. Un prix tout à fait mérité, pour "sa créatvité, son casting inspiré, son humour, sa narration bien menée et sa chute poétique." Interview avec son réalisateur Jamie Stone.
Le point fort d’Orbit Ever After - et ce qui le rend unique - et qu’il ne contient pas les éléments typiques de la science fiction bien que l’histoire se passe dans l’espace. Au lieu de ça, tu as réussi à construire un univers étrange, solide qui n’est pas caricatural du genre. A partir de quels éléments as-tu construit cet univers, qu’on retrouve dans ton premier court Skyborn ?
L’esthétique délabrée de la "ferme spatiale" d’Orbit (et de Skyborn) vient, je pense, de la maison de mes parents. J’ai grandi dans une vieille ferme ou rien ne marchait correctement et tout tenait ensemble grâce à du scotch et des bouts de ficelles. On avait des poulets et trois moutons domestiques qui avaient l’habitude d’envahir la maison, il y avait tout le temps des enfants et des grands parents, c’était super bruyant.Mon enfance a été génialement folle et je pense que ces foyers post apocalyptiques que j’écris en sont inspirés.
Au regard de ce que tu as fait avant, penses tu que tes débuts dans l’animation t’ont donné cette habitude de ne pas avoir de limites en terme de création ?
Je n’ai pas vraiment été formé à l’animation, mais j’ai commencé à en faire en école d’art et j’ai ensuite eu quelques commandes, et j’utilisais cet argent pour financer mes courts métrages en prise de vue réelles. Je pense que grâce à ça j’ai élaboré des projets ambitieux,car j’ai été habitué à pouvoir raconter toutes les histoires que je voulais.
En dehors des festivals, les courts métrages sont peu diffusés. Ca reste difficile de les regarder en ligne. Est ce que tu as déjà eu l’idée de les mettre en ligne ?
Est ce que ce n’est pas frustrant de ne pas pouvoir diffuser ton travail en dehors des festivals ?
Si. Il faut toujours faire ce choix entre soumettre un film à certains festivals, et le mettre en ligne pour que tout le monde puisse le voir. Je déteste devoir faire ce choix, personne ne fait de courts pour l’argent. On les fait pour qu’ils soient vus, pour pouvoir dire "regardez ce que je sais faire". Il y a de moins en moins de festivals qui imposent cette règle mais ça reste un problème.
Pour voir le trailer d’Orbit Ever After :