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Court de la semaine : BEAT by Aneil Karia
samedi 6 décembre 2014, par
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En 2013, BEAT a fait de son réalisateur, l’Irlando-Gallois (aux racines Ougandaises et Indiennes) Aneil Karia un des nouveaux venus dans le circuit du court les plus prometteurs du Royaume Uni. Intronisé "One to watch" par Screen Daily et sélectionné dans tous les festivals majeurs du Royaume Uni (London Film Festival, London Short Film Festival, Cork Film Festival et Encounters Film Festival), BEAT a ensuite fait le tour du monde et a continué à dynamiter tous les programmes de courts, se détachant des autres films par la folie et la puissance qui s’en dégagent.
Essentiellement, BEAT est un film sur la vie dans les grandes métropoles, sur la solitude au milieu des centaines d’inconnus que l’on croise chaque jour, sur la violence et la folie inhérentes à l’espace immense et dense des grandes villes. Un sujet sur lequel les films ne manquent pas, mais qui soudain explose à l’écran, la folie, la violence et le chaos tous ensemble incarnés par son acteur Ben Whishaw ( Rimbaud dans I’m Not There de Todd Haynes, John Keats dans Bright Star de Jane Campion ou encore Q
dans le Skyfall de Sam Mendes).
Quasiment sans aucun dialogue, c’est avant tout la bande sonore qui rend palpable le chaos au dehors comme dans l’esprit de son personnage central. Aneil Karia et son ingénieur du son ont réalisé un travail particulier sur la bande son, mettant au même niveau la musique et les sons de la rue, les sirènes de police, les bus qui s’arrêtent, les klaxons, unissant le bruit du monde et la musique dans un même son tonitruant.
A l’image de Juke Box d’Ilan Klipper, BEAT s’interesse à ceux que l’on croise sans les comprendre, les fous qui hantent les villes, pour en réveler la grande poésie comme la violence qui les habite.
BEAT Teaser from Aneil Karia on Vimeo.