Shorts

This short film was screened at the London Raindance Film Festival’s 2014 edition. Umït runs one of the last shops in London that sells film reels. Umït comes across as a borderline obsessive film geek: his wife thinks he is mad, he surrounds himself with stacks of reels and excitedly witters about an original copy of King Kong. Umït’s words are not so much a plea-the battle is already lost-but a love letter to reels, celebrating their texture, their colour, their slight roughness, that (…)

“Gone the way of the dodo” signifie qu’une chose est devenue anachronique, obsolète. Liam Saint-Pierre choisi ce titre en forme d’idiome et donne le ton : son émouvant documentaire de onze minutes est un hommage rendu à la pellicule, format qui meurt –c’est le cas de le dire – sous nos yeux. Le documentaire est porté par la personnalité quasi cartoonesque de son personnage central, Umït.

Derrière sa ligne claire et ses couleurs douces, le court métrage de la semaine, film d’animation de Santiago ’Bou’ Grasso, jette un regard sombre sur notre société et dénonce nos servitudes volontaires. Un film de 2008 qui n’a rien perdu de sa force. Un petit réveil à l’effigie d’un bonhomme souriant égrène tranquillement les secondes. C’est un jour comme les autres dans la vie du personnage, qui, avec sa drôle de tête allongée, pourrait être un héros de dessin animé pour enfants, si ce (…)

Vinil Verde (Green Vinyl) unfolds like a modern day Struwwelpeter, but in the place of didactic morals the film creeps along with a strange silence, literally and in its authorial voice, leaving you not entirely sure what to make of it. The film illustrates the disastrous consequences of a daughter’s childish spontaneity and curiosity when her mother gives her a box of records and a record player for her birthday – but tells her ‘Never play the green record’. Vinil Verde is a ‘cine-roman’ (…)

Cool Unicorn Bruv remportait l’année dernière au festival Encounters de Bristol deux awards, dans les sections DepicT ! et Prix du Public. La première fois dans l’histoire du festival qu’un court recevait simultanément ces deux distinctions. De mémoire de festivalier, ce court de Ninian Doff avait en effet fait forte impression. Pourquoi un tel succès ? Si le film de Ninian Doff a à ce point conquis le public et le jury, c’est sans doute parce qu’il dépassait ses concurrents en terme (…)

This week’s short is an un-PC, explosive, speeded up history lesson: five minutes encapsulating a few centuries’ worth of British conquests. Joanna Quinn made a name for herself as an animator back in the 1980s, her cartoons and dark humour are now instantly recognisable. Joanna is the designer behind the cartoon bears of the Charmin adverts and collaborated on a number of personal projects with her scriptwriter Les Mills. In Quinn’s satirical short, the bulldog is a greedy, arrogant (…)

Le court métrage de la semaine nous offre un cours d’histoire en accéléré : cinq minutes pour retracer plusieurs centaines d’années de conquêtes britanniques. Le résultat, détonant, est tout sauf politiquement correct ! Joanna Quinn est un grand nom de l’animation anglaise. Son coup de crayon est immédiatement reconnaissable, tout comme son humour féroce qui sévit depuis les années 80. Outre-Manche, on a pu voir son travail à la télévision (les publicités pour le papier toilette Charmin (…)

Cette semaine un court bien débile avec un gros ours rose. Franssiss est un ours rose qui chuinte. Interviewé dans un bistrot parisien, il s’y croit à mort. Il raconte à un journaliste ce qui lui est arrivé dans les bois, alors qu’il se baladait dans les Vosges avec son copain lapin, celui qui est à fond dans la moto. Ce jour là, une grenouille magique leur a proposé de d’exaucer trois voeux. Franssiss avait une brillante idée, mais tout à mal tourné à cause du lapin. Depuis, Franssiss se (…)

In this week’s short, young Norwegian director Jannicke Stendal Hansen tackles ways to beat loneliness. Trond-Søren lives alone in his flat, aimlessly switching his gaze from computer to TV. He would, however, love to make friends and so welcomes with a smile the two police officers investigating the disappearance of a neighbour in his building. The unexpected visit will slowly but surely change his life. Jannicke Stendal Hansen’s telling of the misfit’s story is absurd rather than (…)

La solitude, mal du siècle ? Il existe pourtant une solution simple pour trouver de la compagnie, et un sens à sa vie. La preuve dans Don’t even think about it, court-métrage de la jeune réalisatrice norvégienne Jannicke Stendal Hansen. Trond-Søren vit seul dans son petit appartement, entre sa télé et son ordinateur. Il ne demande pourtant pas mieux que de se faire des amis. C’est donc avec plaisir qu’il ouvre la porte à deux policiers venant enquêter sur la disparition d’une habitante de (…)